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Blog de Fabien
17 mai 2008

Troisième jour à Cannes : J'ai pu assister à deux

Troisième jour à Cannes :

J'ai pu assister à deux autres films en compétition, après  "Blindness" jeudi.

waltz_with_bashir_imagesfilm

Waltz with Bashir de Ari Folman : Dessin animé et documentaire sur la guerre au Liban, le film est dans la veine d'un "Persépolis". Les propos sont forts, les images qui les illustrent sont brutes. Le montage est vif, la musique rythme parfaitement le long-métrage. La scène introductive avec les chiens est efficace néanmoins, le film essoufle à cause d'une succession trop rapide des idées et du message que Ari Folman veut developper. Il n'en demeurre pas moins une film d'animation intelligent dont l'universalité du thème qu'il met en avant (la guerre) ne peut qu'interpeller.

Note : 7/10

Leonera de Pablo Trapero : Le film raconte l'histoire d'une jeune femme de Bueno Aires accusée d'un meurtre et qui se retrouve incarcérée dans une prison spéciale pour jeunes mères en attente de son procès. Elle y donne naissance à son fils et doit le voir grandir dans cet univers carcéral féminin... Après une épidemie de cécité qui condamne le monde à sa perte et la guerre du Liban, le troisième thème du film en compétition en sélection officielle est emprunt de gravité lui-aussi. L'ère du temps qui veut ça, sans doute. Paranthèse refermée, "Leonera" est avant tout une réussite. Derrière le drame social se cachent une mise en scène soignée et un casting feminin irréprochable (comme quoi Almodovar n'a pas le monopole). Martina Gusman survole ce film où elle se met à nue (au sens comme au figuré) et donne tout. Métamorphosée physiquement et moralement jusqu'à la fin du long-métrage, elle offre une performance qui pourrait bien la faire revenir un certain 25 mai... Pablo Trapero impose un réalisme saisissant à "Leonera" et touche le spectateur à travers les relations compliquées qu'établissent tous ses personnages entre eux. Un très beau film, en somme. Sans fausses pudeurs.

Note : 8/10

Blindness de Fernando Mereilles : voir critique plus bas.

Note : 8,5/10

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